Recherches effectuées par Bernard LAITHIER (ancien maire)


 

Les sépultures de la commune

 

Elles sont réparties sur deux cimetières :

 

1. L’ancien cimetière situé autour de l’église, que nous appellerons « Cimetière de l’Église et que nous identifierons par la lettre « E ».

 

2. Le nouveau cimetière, actuellement en service, situé sur une parcelle dénommée « Au Potot » dans l’axe et à l’ouest de l’Allée des Tilleuls, que nous identifierons par la lettre « N ».

 

Son mur d’enceinte, à gauche de l’entrée, supporte l’inscription « 1915 », vraisemblablement année du début de sa construction alors que l’entrée en service du cimetière est mentionnée dans le registre de catholicité le 9 novembre 1922. (Inhumation de Jules Dornier).

 


1. L'ancien cimetière se situe autour de l'église et se répartit en trois zones :

 

 - Au Sud, entre l’église la rue des Tilleuls. Nous l’identifierons par la lettre « S »

 - A l’est, côté « Monument aux Morts, désigné par la lettre « ».

 - Au Nord, derrière l’église, désigné par la lettre « N ».

 

Les tombes y sont disparates, certaines ayant disparu faute d’entretien tandis que d’autres ont été transférées dans le nouveau cimetière sans qu’aucun document ne l’atteste.

 

Un plan masse, sur lequel figure l’église et les trois zones « S », « E » et « N » supporte des numéros matérialisant chacune des tombes identifiées.

Il suffit de se reporter au listing joint pour identifier la sépulture correspondant à un n° donné.

Exemple : « E » : cimetière de l’église ; N : zone nord ; + numéro de la tombe.

 

La sépulture désignée « E N 67 » correspond à la plus vielle tombe du cimetière. Il s’agit de la pierre tombale d’un « Honorable Claude Maugain enterré en ce lieu le 12 octobre 1786 ».

Les registres paroissiaux nous permettent de compléter ces données, ils nous précisent que le défunt est décédé le 11 octobre et qu’il était âgé d’environ 95 ans.

 

Il s’agit de Jean « Claude » Maugain dit La Ville, né le 29 avril 1690 à Arçon, fils de Pierre et de Henriette Maitrejean. Il s’est marié le 28 février 1726 à Arçon à Jeanne Claudine Pagnier, originaire de Mignovillard (39).  Son père « Pierre » est décédé à Arçon le 5 juin 1746 à l’âge de 104 ans.

 


2. Nouveau cimetière

Après recherche entre plusieurs emplacements pour l'établissement d'un nouveau cimetière, le Conseil Municipal, dans sa délibération du 6 juin 1913, optait pour l'acquisition d'une parcelle à l'emplacement dénommé « La Croix du Potot » située au village haut, non loin de l’église, à l’ouest de l’allée des Tilleuls et dans l’axe de cette dernière.

 

De forme rectangulaire, d’une centaine de mètres de profondeur et de 52 m de large, ce cimetière est clos par un mur de pierres haut de 2 mètres. Il comprend une allée centrale, dans l’axe de son entrée, le partageant en deux au centre de laquelle prône une croix à la mémoire des différents prêtres ayant desservi la paroisse depuis sa création.

 

Le mur d’enceinte supporte près de l’entrée l’inscription « 1915 », vraisemblablement année du début de sa création. La mise en service de ce cimetière datant du 9 novembre 1922, date relevée dans le registre de catholicité. L’allée centrale divise donc les lieux en deux parties, dans lesquelles les tombes sont disposées alignées :

 

· La partie droite que nous identifierons par la lettre « D ».

 Les premières sépultures datant de l’ouverture du cimetière, sont alignées sur plusieurs rangées, les plus anciennes étant situées au fond du cimetière (identification : N : cimetière ; D : partie droite ; R : n° de la rangée ; N° d’identification de la tombe)

 

· La partie gauche, dont il convient de distinguer 3 zones :

           - Au fond : les tombes anciennes identifiées par « GA » qui se différencient de celles de droite car les sépultures sont enterrées en pleine terre (Identification : N GA + N° de la tombe).

           - Dans la partie médiane « G », il s’agit de la partie du cimetière actuellement en service

   (identification : N G + N° de la tombe).

           - Immédiatement à gauche en entrant, le jardin du souvenir « JS ».

 Il s’agit de huit plots pouvant accueillir chacun quatre urnes de cendre (identification : N G JS + N° du plot).